Depuis Lauzerte, ne vous inquiétez pas,
ce n'est que du plat !
Ce sont les mots que nous avons entendu le matin lors de notre départ... Ces mots-là, on les entend très régulièrement sur le chemin et à notre grand désespoir, on se retrouve épuisée, trempée, soufflant comme des boeufs après une belle montée... Si il y en avait qu'une, ça passerait, mait très souvent, les montées s'enchainent les unes après les autres.
Pour moi, la montée me demande une concentration à chaque pas, un contrôle sur le rythme du pas. Etre là, juste là, présente à l'instant même où mon pas se pose sur le sol avant de s'élancer à la recherche d'un autre point d'appui. Elle me demande aussi de rester attentive à la respiration pour éviter que le souffle s'emballe et c'est vrai qu'une fois arrivée en haut, le paysage qui s'offre à nous est d'une telle beauté que l'on oublie très vite l'effort fourni...
Mais la montée est un challenge qui me fait à chaque fois une petite pincée au coeur avant de la commencer(Est-ce que je vais tenir le coup? Est-ce que je vais pouvoir la gravir ? Est-ce que je vais m'autoriser une pause si je sens que mon corps la réclame ?) et une satisfaction mélangée d'une fierté une fois qu'elle est derrière...
Hier, nous avons réussi à avaler 26km grâce à la rencontre d'un jeune couple... A quatre, notre force s'est multipliée et notre marche s'en est retrouvée allégée...
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