mercredi 13 octobre 2010

Bruxelles... le 15 octobre...

Prépare-bien ton retour...

Prends le temps pour faire la transition, prends le temps pour attérir, prends le temps...
Conseils reçus d'un pèlerin quelques jours avant de partir de Burgos. Et je savais que ce message était important pour moi, qu'il me parlait et qu'il était juste...

C'est ce que j'ai fait. J'ai pris le temps de me déposer dans cette petite ville de Burgos. J'ai pris le temps de me retrouver tout en travaillant dans cette auberge aux côtés de José Manuel. Et les choses se sont mises en place... Le retour s'est dessiné, jour après jour, une trame s'est formée, je l'ai prise, je l'ai suivie et la transition s'est faite ! Exactement comme je le souhaitais, tout en douceur, tout en finesse...

Le 15 octobre, je retrouverai Bruxelles avec son énergie palpitante et ses activités, mon appart sous les toits, le froid et la petite bruine fine de l'automne si particulière à Bruxelles, mes amis qui m'ont manqués, la bonne bière belge et toute la routine de la Vie Bruxelloise...

Que de Chemin parcouru pendant ces trois mois, que de rencontres plus riches les unes que les autres, que de km avalés et de paysages différents tout au long de ce parcours. Une expérience qui va continuer son Chemin là où je serai, jour après jour.

Bruxelles ma belle
Je te rejoins bientôt
Aussitôt que Paris me trahit
Et je sens que son amour aigrit et puis
Elle me soupçonne d'être avec toi le soir
Je reconnais c'est vrai tous les soirs dans ma tête
C'est la fête des anciens combattants d'une guerre
Qui est toujours à faire

Bruxelles, attends- moi j'arrive
Bientôt je prends la dérive

Michel te rappelles-tu de la détresse de la kermesse
De la gare de midi
Te rappelles-tu de ta Sophie
Qui ne t'avait même pas reconnu
Les néons, les Léon, les noms de dieu
Sublime décadence la danse des panses,
Ministére de la biére artére vers l'enfer
Place de Brouckère

Bruxelles, attends- moi j'arrive
Bientôt je prends la dérive

Cruel duel celui qui oppose
Paris névrose et Bruxelles abrutie
Qui se dit que bientôt ce sera fini
L'ennui de l'ennui
Tu vas me revoir Mademoiselle Bruxelles
Mais je ne serai plus tel que tu m'as connu
Je serai abattu courbatu, combattu
Mais je serai venu

Bruxelles attends, j'arrive
Bientôt je prends la dérive

Paris je te laisse mon lit

Paroles de Dick Annegarn...

1 commentaire:

  1. Coucou Miss,
    Que ton retour soit doux et ennivrant !
    Je t'embrasse
    Isa

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